La santé médiocre des Roms et des Gens du voyage est une conséquence sous-jacente de la pauvreté et de la marginalisation dans laquelle ils se trouvent, elles-mêmes souvent combinées à différentes formes de discrimination.


L’espérance de vie des Roms et des Gens du voyage est en moyenne plus courte de dix ans par rapport au reste de la population en raison de risques évitables, notamment la faim et la malnutrition, le manque de vaccination, l’insalubrité de leur logement et un taux de chômage nettement plus élevé. Au cours de leur vie relativement courte, les Roms et les Gens du voyage sont affectés de manière disproportionnée par des maladies infectieuses ou chroniques allant des affections des voies respiratoires supérieures (le plus souvent dans l’enfance) au diabète et à l’hypertension artérielle (à l’âge adulte). Ensemble, les taux de fécondité relativement élevés et la courte durée de vie des Roms rendent les populations roms plus jeunes que la majorité, avec une proportion d’enfants plus élevée et une proportion de personnes âgées plus faible chez les Roms et les Gens du voyage que chez la population majoritaire. 

Bien que l'accès des Roms et des Gens du Peuple aux soins de santé et aux médicaments se soit amélioré ces dernières années, d'importants écarts subsistent entre les Roms et les non-Roms, qui justifient des actions spécifiques de la part du CdE, conformément à la Recommandation Rec(2006)10 du Comité des Ministres aux États membres relative à un meilleur accès aux soins de santé pour les Roms et les Gens du voyage en Europe , y compris la promotion et l’institutionnalisation des médiateurs sanitaires roms.

RAPPORTS THÉMATIQUES DU CAHROM

Santé

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