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As delivered by Marija Pejčinović Burić, Secretary General of the Council of Europe

 

Chair of the OSCE Permanent Council,

Secretary General, dear Helga,

Excellencies,

Ladies and gentlemen,

 

It is a pleasure to join you here today.

There is a close and enduring relationship between the Council of Europe and the OSCE –

Based on our common values –

And the shared objective of peace.

Last May, European leaders gathered in Reykjavík for the Council of Europe’s Fourth Summit of Heads of State and Government.

There, they called, rightly, for even greater political dialogue between our organisations.

But they did not need to wait long.

On the margins of that Summit, a special “2+2” / “extended” meeting took place.

And as I have already said to Secretary General Schmid –

We are open to holding such meetings more regularly –

In order to achieve yet more, together.

At the working level, our co-operation also continues at pace.

Tomorrow, our Co-ordination Group will meet in Strasbourg –

Where it will focus on the protection of national minorities’ rights –

And promoting tolerance and non-discrimination.

In these, and its other priority areas –

The fights against terrorism –

And the trafficking of human beings –

There remains much for us to do.

I said at the very beginning of my mandate, in 2019, that I wanted to reinforce co-operation between the Council of Europe and other international organisations –

In the interests of people in Europe, and the wider world.

Our relationship is an example of what this means in practice –

And I am grateful for the ongoing efforts of so many people on both sides.

Our Reykjavík Summit also provided a new impetus and direction for the Council of Europe’s work.

Almost a year on, we have responded to European leaders’ Reykjavík Declaration by laying the firm foundations for future success –

And I cannot think of a better way to mark the Council of Europe’s 75th anniversary than by ensuring that our essential standards –

In human rights, democracy and the rule of law –

Are applied to the issues that will define our continent’s future.

On Ukraine, our Register of Damage became fully operational earlier this month.

Based in The Hague and with a satellite office in Kyiv –

It is recording the loss and harm caused on the ground by Russia’s ongoing war of aggression.

The initial focus is on the damage and destruction of residential property –

Recognising the cruelty and injustice that come with the loss of people’s homes.

Up to 600,000 claims are anticipated in this category alone.

But each and every claim will be about ensuring accountability –

In the knowledge that without accountability there can be no justice –

And without justice there can be no sustainable peace.

Taken alongside our Action Plan for Resilience, Recovery and Reconstruction –

Our efforts to help member states meet the physical and psychological needs of the millions of Ukrainian refugees who have sought shelter –

And our work to identify and uphold the rights of Ukrainian children–

Wherever they may be –

Our commitment to Ukraine’s sovereign, democratic and European future is an absolute priority.

 

*****

 

Tel est le cas également de la réponse aux défis thématiques essentiels évoqués à Reykjavík.

Concernant l’intelligence artificielle, par exemple, nous venons de finaliser la première
convention-cadre de portée potentiellement mondiale.

Ce traité, le premier de son genre, vise à garantir que les systèmes d’IA soutiennent les droits humains, la démocratie et l’État de droit –

Plutôt que de les affaiblir.

Le texte devrait être adopté lors de notre Session ministérielle de mai –

Et ouvert à la signature peu après.

S’il trouve un juste équilibre juridique, c’est parce qu’il a bénéficié de contributions des gouvernements et des experts –

Ainsi que du monde économique et de la société civile.

Puisque les négociations ont réuni, outre nos États membres, divers autres pays du monde entier –

J’espère que nombre d’entre eux – et d’autres encore – signeront et ratifieront sans tarder cette convention-cadre –

De sorte qu’elle puisse entrer en vigueur rapidement et porter ses fruits à une large échelle.

De la même manière, nous contribuons à la réponse apportée à la triple crise planétaire engendrée par la pollution, le changement climatique et la perte de biodiversité.

La Cour européenne des droits de l’homme a déjà rendu plus de 300 arrêts concluant à une violation des droits civils et politiques en matière environnementale –

Et certains d’entre vous ont, j’en suis convaincue, eu connaissance du résultat de la requête déposée par un groupe de femmes suisses contre leur gouvernement.

De fait, le Conseil de l’Europe a d’ores et déjà conçu un ensemble d’outils en faveur de l’environnement –

Mais il nous paraît nécessaire d’aller plus loin compte tenu de l’évolution de la situation.

C’est pourquoi nous travaillons notamment sur une nouvelle convention mondiale et contraignante sur la protection de l’environnement par le droit pénal –

Et examinons la faisabilité d’autres instruments dans le domaine de l’environnement et des droits humains.

Comme il est affirmé dans la Déclaration de Reykjavík, « les droits humains et l’environnement sont intimement liés –

Et un environnement propre, sain et durable est essentiel au plein exercice des droits humains –

Des générations actuelles et futures ».

Il s’agit d’un droit absolu –

Et nous agissons dès aujourd’hui, pour ne pas avoir à le regretter à l’avenir.

Ce ne sont là que quelques-unes des priorités sur lesquelles nous travaillons.

Nous réfléchissons aussi aux actions qui pourraient être menées concernant le trafic de migrants, les violences et les inégalités fondées sur le genre, entre autres thématiques.

Ce ne sont en effet pas les défis qui manquent dans l’Europe d’aujourd’hui.

Bien sûr, nous ne sommes pas naïfs.

Il est évident que certains souhaiteraient entraver notre action –

Et saper le multilatéralisme sans lequel nous ne pouvons aller de l’avant.

Ces dernières années, la montée du populisme extrême, du nationalisme et des mouvements
anti-droits est venue entacher nos sociétés.

Mais s’il existe une volonté politique, nous pouvons surmonter l’hostilité et continuer d’avancer.

J’en veux pour preuves le contenu de la Déclaration de Reykjavík –

Les travaux que mènent le Conseil de l’Europe et l’OSCE –

Et le partenariat toujours plus étroit entre nos deux organisations.

Merci.

Vienna 25 April 2024
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