Retour Rencontre entre Thorbjørn Jagland et le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-moon

New York , 

Les droits de l'homme doivent être défendus avec détermination partout dans le monde

Lors de leur troisième rencontre de l'automne, le 15 novembre à New York, le Secrétaire Général du Conseil de l’Europe, Thorbjørn Jagland, et le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies, Ban Ki-moon, sont convenus de la nécessité constante et pressante d’une coopération étroite entre les deux organisations.

« Les droits de l’homme sont indivisibles – nous devons veiller à ce que nos pays membres continuent à prendre leurs obligations au sérieux », a déclaré M. Jagland. « L’ONU et le Conseil de l’Europe sont des organisations complémentaires, disposant de textes juridiques et de mécanismes de suivi et de plainte de première importance. Nous devons tirer un meilleur parti de ces instruments pour défendre en tous lieux les droits de l’homme. »

Les deux dirigeants ont confirmé l’importance et l’application universelle de la Convention du Conseil de l’Europe sur la cybercriminalité, seul instrument juridique existant dans ce domaine.

Regrettant la montée récente de l’intolérance à l’égard des Roms en Europe, MM. Jagland et Ban-Ki-moon ont exprimé leur soutien sans réserve aux mesures présentées dans la Déclaration de Strasbourg. Il faut cesser de renvoyer des Roms au Kosovo, où beaucoup doivent faire face à des conditions inacceptables.

M. Jagland a réaffirmé le soutien absolu du Conseil de l’Europe à l’abolition de la peine de mort.

A l’issue de leur réunion, les deux Secrétaires Généraux se sont vivement félicités de la libération d’Aung San Suu Kyi, tout en soulignant que cette libération devait être réelle et sans condition.

Au cours de sa visite aux Etats-Unis, M. Jagland rencontrera également le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Joseph Deiss, et le Secrétaire général adjoint  de l’ONU à la communication et à l'information, Kiyotaka Akasaka, ainsi que des représentants des organisations internationales non gouvernementales Human Rights Watch et Amnesty International.