Retour Un sport propre en France : le Conseil de l'Europe publie son rapport d’évaluation sur le système antidopage français en amont des Jeux

Un sport propre en France : le Conseil de l'Europe publie son rapport d’évaluation sur le système antidopage français en amont des Jeux

Le Groupe de suivi de la Convention contre le dopage du Conseil de l'Europe (T-DO) a publié un rapport détaillé sur les efforts de la France pour lutter contre le dopage dans le sport. La France est une des nations pionnières dans l’adoption de normes et continue d'adapter sa législation pour assurer un sport propre et mieux répondre à l'évolution des pratiques de dopage.

La France est dotée d’une organisation nationale antidopage de premier plan. L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) dispose notamment de larges pouvoirs d’enquêtes, de ressources humaines et financières lui permettant d’effectuer plus de 10.000 contrôles par an. Son travail en matière de prévention et d’éducation est également à souligner.

Le ministère en charge des sports est l’acteur gouvernemental central de la lutte contre le dopage. Il coordonne les politiques nationales et assure une approche unifiée pour maintenir un sport propre. Le rapport souligne néanmoins que la participation d'autres autorités publiques, telles que les ministères de la santé et de l'éducation, pourrait être accrue.

Les unités spécialisées des forces de l'ordre (OCLAESP) et des divisions judiciaires facilitent la mise en place d’actions répressives et le partage d'informations en matière de lutte contre le dopage. Le rapport recommande une plus grande implication des services des douanes afin d’amplifier ces efforts. Parmi les bonnes pratiques identifiées figurent notamment la mobilisation efficace des parties prenantes par le plan national de prévention du dopage, sous la direction du ministère en charge des sports.

Plusieurs recommandations sont formulées pour améliorer le respect d’un sport propre. Celles-ci incluent la ratification du Protocole additionnel à la Convention, l'amélioration des opérations de l'AFLD dans tous les territoires de France et la création d'une plateforme interinstitutionnelle pour favoriser la coopération entre les diverses autorités. D'autres suggestions concernent la révision des rôles des structures antidopage décentralisées, la promotion de l'implication de l’entourage des athlètes dans les efforts de prévention et l'assurance que les membres de la Commission des sanctions reçoivent une formation continue.

Ce rapport est à la fois une source d'information pour le grand public et un outil technique pour les autorités françaises de lutte contre le dopage y compris dans la perspective des prochains Jeux. En mettant en œuvre les recommandations et les bonnes pratiques exposées, la France peut renforcer son dispositif antidopage, en préservant davantage l'intégrité du sport sur les scènes nationale et internationale.

ANTIDOPAGE Strasbourg, France 26 juin 2024
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