Le trafic d'organes humains est un problème d'ampleur mondiale qui viole les libertés fondamentales, les droits de l'homme et la dignité humaine et constitue une menace directe pour la santé publique, l'intégrité, la liberté et souvent la vie des individus. Il est également souvent lié aux activités de groupes criminels organisés transnationaux, qui profitent de la situation vulnérable du donneur. Le trafic d'organes humains est un problème international qui exige une réponse des gouvernements, des institutions législatives et de santé, ainsi que des organisations internationales.
L'approche du Conseil de l'Europe pour relever ce défi consiste en deux éléments interdépendants, à savoir:
- les normes communes de la Convention du Conseil de l'Europe contre le trafic d'organes humains qui a été ouverte à la signature à Saint-Jacques-de-Compostelle, en Espagne, en mars 2015. Il s’agit-là du seul traité international pertinent en matière de justice pénale pour lutter contre ce crime
- le Comité des Parties (CdP) composé de représentants des Parties à la Convention de Saint-Jacques-de-Compostelle et chargé d'évaluer la bonne mise en œuvre de la Convention, de préparer des notes d'orientation et de faciliter la coopération entre les Parties.