Développer des projets spécifiques avec d'autres bailleurs de fonds pour atteindre les objectifs de réforme: le rôle des contributions volontaires
Les domaines prioritaires d'action du Conseil de l'Europe en Tunisie avaient été identifiées, depuis 2012, dans des domaines d'expertise du Conseil de l’Europe (CdE), en coopération avec les autorités tunisiennes pour accompagner le processus de transition démocratique en Tunisie et aider le pays à relever des défis liés aux droits de l’homme, à l’État de droit et à la démocratie.
Une partie très significative des priorités de coopération est mise en œuvre dans le cadre du Programme «Renforcer la réforme démocratique dans les pays du voisinage méridional», Programme Sud 2012-2014), et le Programme "Vers une gouvernance démocratique dans le Sud de la Méditerranée", Programme Sud II 2014-2017), financés par l’Union européenne (UE) et mis en œuvre par le Conseil de l'Europe
Par ailleurs des contributions volontaires en provenance des pays membres du Conseil de l'Europe ont également permis de mener des actions sur des sujets clés. A titre d'exemple, la Norvège a soutenu dans la période 2012-2014 des projets en matière de lutte contre la violence à l’égard des femmes et des enfants ainsi que plusieurs activités menées par la Commission de Venise pour accompagner les réformes démocratiques, notamment les travaux constitutionnels.
En outre, le lancement de l’Ecole d’Etudes Politiques de la Tunisie a compté avec le soutien de l’Union européenne et de la Norvège, et un séminaire sur la liberté d'expression en Tunisie a bénéficié d’une contribution volontaire de Monaco et de l’Organisation Internationale de la Francophonie.
Congrès des pouvoirs locaux et régionaux avec la Tunisie
C’est également grâce à des contributions volontaires que le Congrès met en œuvre, depuis 2017, un projet visant à renforcer la gouvernance locale et accompagner la réforme de la décentralisation en Tunisie. Ces activités, qui comprennent notamment l’assistance législative, le renforcement des capacités de l’association nationale des pouvoirs locaux (La Fédération Nationale des Villes Tunisiennes) et la promotion de la démocratie participative, s’inscrivent dans le cadre du Partenariat Sud-Med du Congrès.
La Tunisie bénéficie en outre, depuis octobre 2019, du statut de Partenaire pour la démocratie locale, ce qui permet à une délégation d’élu⋅e⋅s locaux⋅ales tunisien⋅ne⋅s de participer aux côtés de leurs homologues européens, aux travaux du Congrès.
Le programme de coopération du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux avec la Tunisie