« Les poursuites pénales dont a fait l’objet Nasta Loika, éminente défenseure des droits humains, qui ont abouti à sa condamnation à sept ans d’emprisonnement, constituent un exemple supplémentaire de la répression systématique exercée au Bélarus depuis l’élection présidentielle de 2020 contre la société civile et contre les voix critiques », a déclaré Dunja Mijatović, Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe.
Cette condamnation, fondée sur des accusations peu crédibles, est la dernière en date des persécutions auxquelles les autorités soumettent depuis longtemps Nasta Loika : détentions répétées, mesures de harcèlement contre ses avocats et dissolution de l'ONG de défense des droits humains « Human Constanta », bien établie, dans laquelle Nasta Loika a joué un rôle de premier plan pendant de nombreuses années.
La répression des droits humains continue de s’aggraver, ciblant les acteurs de la société civile, les défenseurs des droits humains, les avocats, les journalistes indépendants et les militants anti-guerre. Comme tant d’autres personnes victimes de représailles au Bélarus, Nasta Loika n’aurait jamais dû être poursuivie et emprisonnée pour ses activités légitimes de promotion des droits humains. J’appelle une nouvelle fois les États membres du Conseil de l'Europe à manifester leur solidarité avec les défenseurs des droits humains et la société civile du Bélarus, et à les soutenir. »
Voir également:
- Human Rights Comment «Soutenir la société civile et les défenseurs des droits humains de Russie et du Bélarus»