Politiques, mobilisation et renforcement des capacités
De plus amples efforts sont nécessaires, à tous les niveaux, pour promouvoir une culture de la santé favorisant un accès équitable aux soins, s’agissant notamment des personnes en situation de vulnérabilité. En pratique, cela passe par le développement de politiques publiques aux niveaux local, régional, national et international. Les progrès en matière de littératie en santé supposent également une collaboration intersectorielle avec d’autres acteurs (groupes d’intérêts, coalitions, alliances, réseaux, etc.) et un travail sur les capacités des autorités et des systèmes sanitaires, en vue de renforcer les capacités et les compétences des personnels.
Politiques publiques favorables à la littératie en santé
De plus en plus de politiques publiques cherchent à favoriser la littératie en santé. Dans toute l’Europe, les pouvoirs publics mobilisent leurs forces pour l’améliorer, en collaboration avec des acteurs non étatiques comme les universités, les entreprises ou les ONG. Par exemple, plusieurs pays européens, comme l’Autriche, la Norvège, le Portugal et le Royaume-Uni (Écosse) ont adopté des plans d’actions nationaux pour la littératie en santé, qui conduisent des interventions et des programmes à l’échelle nationale sur tout le territoire les interventions et les programmes destinés à améliorer le niveau de littératie en santé de la population.
Mobilisation de communautés pour la littératie en santé et de « champions »
Encourager des communautés pour la littératie en santé est essentiel pour promouvoir l’équité dans ce domaine. En effet, la littératie en santé est un domaine très intersectoriel et interdisciplinaire. Une collaboration accrue entre les secteurs et les disciplines peut améliorer le transfert de connaissances et les résultats des partenariats et des programmes de littératie. Les groupes d’intérêt formels et informels, coalitions, alliances, réseaux et plateformes, ainsi que les instituts, organisations et associations aident à débattre des capacités en littératie à différents niveaux de la société, à les évaluer et à les renforcer (on trouvera quelques exemples ci-dessous).
Le développement de la littératie en santé demande l’intervention d’agents du changement. Souvent qualifiés de « champions de la littératie en santé », ils peuvent être issus du monde politique, universitaire ou médical ou encore de la société civile. Bien que la présence de ces personnes qui plaident pour le changement soit essentielle, leur influence dépend beaucoup du soutien apporté par le niveau auquel sont prises les décisions. Une structure de gestion et une culture qui appuient l’innovation en matière de littératie en santé et l’amélioration de la qualité sont essentielles à une mise en œuvre réussie (exemple ci-dessous).
Renforcement des capacités au sein des autorités et des systèmes sanitaires
Les autorités et systèmes de santé sont d’autant plus « centrés sur les personnes » qu’ils font de la littératie en santé une valeur et une stratégie transversales, intégrées à tous les aspects de leur travail. Parmi les ressources, on peut citer The ten attributes of health litterate organizations, le Modèle viennois pour la littératie dans les hôpitaux et le Toolkit Ophelia (ci-dessous), qui exposent comment optimiser la littératie en santé au sein des communautés et des organisations. L’outil d’enquête sur la littératie en santé (HLS) permet de mesurer et de suivre les progrès de la littératie en santé dans les populations et les organisations.
La littératie en santé comme compétence professionnelle – améliorer les capacités du personnel en littératie
La littératie en santé crée des débouchés et une obligation de former le personnel pour lui donner les qualifications professionnelles requises. Les recherches et la mise en place de politiques publiques sur le thème de la littératie en santé connaissent un essor généralisé ; la littératie est donc en train de devenir un savoir-faire et une compétence exigés par les systèmes de santé et les autorités sanitaires.
Cela suppose d’intégrer la littératie en santé aux programmes de l’enseignement supérieur et aux formations post-universitaires, dans un large éventail de disciplines. En pratique, il faut donc prêter attention aux connaissances, savoir-faire et attitudes des professionnels de santé, en particulier lorsqu’ils travaillent auprès de personnes en situation de vulnérabilité ou ayant des niveaux limités de littératie en santé. À cet égard, la sensibilité aux personnes et aux groupes de cultures différentes est importante. On gagnera aussi à mieux tenir compte des retours d’expérience et des témoignages des usagers, ainsi qu’à insister sur la coproduction des services de santé.
Après un premier plan intitulé « Making it easy », « Making it easier » est le deuxième plan d’action sur la littératie en santé développé par le service national de santé (NHS) en Écosse. Destiné à améliorer la littératie en santé en Écosse, sa mise en œuvre s’étendra sur la période 2017-2025. Ce plan d’action vise à supprimer les obstacles existants et à éviter, surtout, que de nouveaux obstacles n’apparaissent.
Groupe cible :
Le plan d’action s’adresse aux professionnels de santé, aux organisations de patients et aux décideurs.
Méthode :
le plan d’action s’articule autour de quatre axes :
diffuser dans toute l’Écosse les enseignements tirés du programme « Making it Easy »,
intégrer aux politiques et aux pratiques les moyens d’améliorer la littératie en santé,
sensibiliser davantage les organisations et les communautés à la littératie en santé,
concevoir des supports et des services qui correspondent mieux au niveau de littératie en santé de chaque patient.
Résultat :
Le plan d’action pour la littératie en santé contribue à améliorer la conception et l’offre de services répondant aux besoins des patients, par le biais d’une prise de décision partagée.
Intérêt :
Le plan d’action pour la littératie en santé traduit l’ambition de l’Écosse : devenir une société éduquée à la santé, dont les habitants disposent de la confiance, du savoir et des compétences nécessaires pour prendre soin de leur santé.
L’élaboration du Plan d’action national pour la littératie en santé a été motivée par les résultats de la première étude allemande sur la littératie en santé, qui a montré que plus de la moitié de la population avait beaucoup de mal à traiter les informations. Face à cette situation, un groupe de 15 experts issus du monde universitaire, de la pratique et de la politique a travaillé sur une première version publiée en 2018.
Groupe cible :
Le Plan d’action s’adresse aux fournisseurs de soins de santé, aux organisations de patients et aux décideurs.
Méthode :
Le Plan porte principalement sur quatre domaines d’action et présentent 15 recommandations spécifiques pour renforcer la littératie en santé selon cinq principes clés.
Résultat :
Le Plan d’action national pour la littératie en santé a été accompagné d’une stratégie de mise en œuvre élaborée conjointement avec les acteurs concernés afin d’en renforcer les effets.
Intérêt :
Le Plan d’action national a renforcé la place de la littératie en santé dans le paysage politique allemand.
Au Portugal, le Plan d’action national pour la littératie en santé vise à toucher les différentes parties de la population, parmi lesquelles les migrants et les résidents temporaires. Ce plan d’action a été lancé après une enquête qui avait révélé que près de 40 % de la population éprouvait des difficultés à accéder à des informations pertinentes et fiables sur les soins de santé. Les jeunes utilisent souvent les réseaux sociaux pour se renseigner sur les questions de santé, ce qui représente à la fois un défi et une chance, puisque passer par les réseaux peut aider à mieux adapter les efforts de sensibilisation à leurs styles de vie.
Groupe cible
La réussite et le développement du Plan d’action dépendront d’une coordination et d’une coopération étroites avec les partenaires stratégiques suivants : secteurs public, social et privé, ministères, directions générales et commissions interministérielles, Plan national pour la santé, programmes de santé et autres structures dépendant du ministère de la Santé, universités, organismes professionnels, sociétés savantes, institutions privées pour la solidarité sociale (IPSS), ONG, médias traditionnels et en ligne, réseaux sociaux, société civile et associations de patients.
Méthode:
Le plan d’action s’articule autour de quatre priorités :
l’adoption de modes de vie sains,
la formation au bon usage des services de santé,
la promotion du bien-être,
la promotion des connaissances et de la recherche.
Résultat :
Le Plan d’action vise à offrir aux professionnels de santé les instruments nécessaires pour promouvoir la littératie. Des campagnes et des actions thématiques sont lancées pour promouvoir la littératie en santé au sein de la population, et le réseau des acteurs concernés se voit renforcé, en vue d’harmoniser et de consolider les actions de promotion de la littératie en santé et leur impact. Le plan d’action prévoit aussi la mise en place d’une commission de suivi, qui soutiendra la priorisation des actions et des mesures et servira de pôle d’excellence pour l’élaboration d’informations stratégiques.
Intérêt :
Le Plan d’action vise à améliorer le niveau de littératie en santé dans la population portugaise de façon consciente, continue et durable, tout en veillant à ce que les interventions conservent une approche centrée sur les personnes. Fort de son approche par cycle de vie, il s’inscrit dans le sillage d’autres initiatives politiques : « Citoyenneté sanitaire », « Équité et accès aux soins », « La qualité en santé » et « Des politiques saines », avec leurs buts et objectifs respectifs.
Améliorer la littératie en santé à l’échelle nationale, en développant les compétences cognitives et sociales nécessaires pour consulter, comprendre et utiliser les informations liées à la santé et ainsi améliorer son état de santé et rester en bonne santé.
Objectif :
élaborer et appliquer des échelles d’évaluation pour déterminer le niveau de connaissance de la population en matière de santé,
produire et diffuser des informations précises, accessibles et exploitables sur la santé,
développer et mettre en place des applications liées à la santé, comme sur le site MHRS, un système centralisé de prise de rendez-vous médicaux, et E-NABIZ, un système de gestion des informations de santé des patients utilisé par les citoyens et les professionnels de la santé pour consulter les diagnostics, les traitements, les examens et rapports d’examen, les dossiers et les rapports d’imagerie diagnostique, les prescriptions médicales, les vaccinations, les visites médicales, les rendez-vous passés et futurs des patients,
améliorer les connaissances en matière de santé des professionnels de la santé,
sensibiliser la population aux maladies et aux facteurs de risque,
promouvoir des modes de vie sains,
sensibiliser davantage le grand public à un bon usage des services de santé,
exécuter des processus de suivi et d’évaluation.
Groupe cible :
L’objectif est de toucher tous les groupes de population, notamment les enfants, les femmes enceintes, les parents, les personnes handicapées et les personnes âgées.
Méthode :
le Plan d’action est mis en œuvre en coopération avec les acteurs concernés comme les universités, TÜİK (Institut statistique de Turquie), TRT (Radiotélévision turque), chaînes de télévision et de radio privées, ministères et ONG. Les ministères et leurs organisations régionales préparent des projets en matière de littératie en santé dans le cadre de leur mandat et de leurs compétences (le ministère de la Famille et des Services sociaux, par exemple, organise des formations pour les familles en collaboration avec le ministère de la Santé). Des coopérations sont prévues avec les institutions suivantes :
TUIK : mise en œuvre des échelles d’évaluation pour déterminer le niveau de connaissance de la population en matière de santé,
Universités : évaluation des résultats des échelles d’évaluation et préparation de publications scientifiques,
TRT, chaînes de radio/TV privées, médias traditionnels et nouveaux médias : préparation de contenus visant à renforcer les connaissances des adultes en matière de santé,
Union des municipalités de Türkiye et ONG concernées : organisation et diffusion des activités dans le pays,
Société turque du Croissant vert : sensibilisation à la dépendance,
Organisation mondiale de la santé : études sur la dépendance et l’usage rationnel des médicaments.
Favoriser l’efficacité et la continuité des activités dans le cadre du Plan d’action :
selon la mission, la vision et le domaine de travail de chaque institution, une institution responsable est désignée parmi les institutions partenaires ; celle-ci doit également présenter un rapport d’activités semestriel,
les données relatives aux activités réalisées sont saisies dans la plateforme de suivi en ligne des activités relevant de la responsabilité des institutions concernées
la Direction générale de la promotion de la santé du ministère de la Santé supervise le processus et la préparation des rapports semestriels afin de garantir l’efficacité et la continuité des activités prévues dans le Plan d’action.
Résultat :
Amélioration et continuité des comportements liés à un mode de vie sain.
Intérêt :
Le manque de connaissances en matière de santé est la cause de comportements et de résultats préjudiciables, comme une mauvaise compréhension des messages relatifs à la santé, une mauvaise utilisation des médicaments, une augmentation des hospitalisations due à une sous-utilisation des services de médecine préventive et une utilisation abusive des services d’urgence. Ces situations compromettent l’efficacité des services de santé, elles entraînent également une baisse de la productivité, une augmentation de la morbidité et de la mortalité, ainsi qu’une hausse des dépenses de santé. Partant de ce constat, l’augmentation des niveaux de connaissances en santé devrait se traduire par une amélioration de la qualité de vie globale et une diminution significative des dépenses de santé.
Résultats :
Selon les résultats de l’« Enquête sur le niveau de littératie en santé et les facteurs connexes en Türkiye » (2018) et l’échelle de littératie en santé de la Türkiye (Türkiye Sağlık Okuryazarlığı Ölçeği TSOY-32), le niveau de littératie en santé des participants est de 30,9 % (insuffisant) voire de 38 % (problématique-limité). Mesurer régulièrement le niveau de littératie en santé de tous les segments de la société donne des indications importantes pour les actions et les politiques visant à améliorer la littératie en santé.
Le Plan d’action devrait permettre d’obtenir les résultats suivants :
chaque citoyen a accès à des informations fiables et compréhensibles,
sensibiliser les enfants et leurs familles, en incluant la littératie en santé comme matière de littératie en santé dans le cadre du programme d’éducation de base,
des modes de vie plus sains,
les personnes sont impliquées dans le processus de décision concernant le traitement et les soins qu’ils reçoivent,
elles respectent les prescriptions relatives à leur traitement, ce qui contribue à réduire les erreurs dans l’administration et la prise des médicaments,
elles sont informées et assument la responsabilité de leur santé et des problèmes de santé,
la population est davantage sensibilisée à la lutte contre la dépendance,
les personnes ont des connaissances en matière de santé reproductive, de santé et de sécurité au travail, de santé et de soins des personnes âgées, de soins des patients, de santé environnementale, de maladies chroniques hypertension, diabète, asthme, maladies infectieuses, etc. et se conforment aux programmes de gestion des maladies,
elles adhèrent davantage aux mesures de promotion de la santé, telles que le dépistage du cancer, la prévention des comportements à risque, la prévention des accidents domestiques, les programmes d’éducation familiale,
le niveau d’information sur les services de médecine préventive est suffisant et ces services sont utilisés de manière efficace,
les services d’urgence sont moins sollicités et le nombre d’hospitalisations inutiles baisse,
En Australie, les principaux cadres pour la qualité des services sanitaires, dont les normes NQSHS (National Quality and Safety Health Service) et les normes générales du Collège royal de médecine, demandent des actions en faveur de la littératie en santé.
Groupe cible:
Un manuel a été rédigé à l’attention des professionnels de santé pour tout le personnel travaillant dans le domaine de la santé, à tous les niveaux, de la partie septentrionale de Nouvelles-Galles du Sud.
Méthode:
Les normes d’accréditation obligent à offrir aux patients des soins sûrs et de qualité. Cela suppose de leur reconnaître le droit d’être partenaires de leurs propres soins. Le manuel aide les professionnels de santé à donner aux patients les moyens de prendre les meilleures décisions possibles pour leur santé.
Résultat:
L’accès aux supports de formation soutient le développement professionnel du personnel soignant et améliore la qualité de son travail et sa capacité à répondre aux besoins des patients, en particulier ceux qui se trouvent dans des situations vulnérables.
Intérêt:
Le manuel représente un moyen simple et peu coûteux de renforcer les connaissances, la motivation et les compétences du personnel de santé.
En 2012, dans le cadre d’une politique de « Santé pour tous », le Conseil des ministres autrichien a adopté dix objectifs à poursuivre pour améliorer les facteurs déterminants pour la santé. Le troisième de ces objectifs consistait à améliorer le niveau de littératie en santé dans la population.
Méthode :
Un groupe de travail, composé de 30 experts issus de l’administration publique, de la sécurité sociale, des institutions de recherche et de la société civile, a mis au point des sous-objectifs assortis d’indicateurs, notamment :
améliorer la littératie en santé du système sanitaire en associant les parties prenantes et les personnes concernées (par exemple, en développant des organisations « pro-littératie »),
renforcer la littératie en santé des individus en tenant compte des personnes en situation de vulnérabilité (par exemple, en travaillant avec le système éducatif),
intégrer la littératie en santé aux secteurs des services et de la production (système économique).
Résultat :
Le processus national de réforme des soins de santé a offert l’occasion de faire progresser le degré de littératie en santé du système. Les étapes ont été les suivantes : création de la Plateforme autrichienne pour la littératie en santé, organe de pilotage des initiatives en ce sens ; participation aux enquêtes européennes et nationales sur la littératie en santé ; actions d’information et de communication axées sur la littératie en santé, et développement d’organisations pro-littératie. En outre, la littératie en santé est promue en tant que compétence professionnelle des professionnels de santé.
Intérêt :
Depuis l’adoption de l’objectif n° 3 de la politique sanitaire, à savoir la littératie en santé, ce thème est devenu courant dans le débat public en Autriche. Inscrit dans le programme gouvernemental, il a aussi fait son apparition dans les programmes de formation des professionnels de santé, et les résultats de recherches dans ce domaine ont suscité beaucoup de nouvelles initiatives destinées à améliorer les pratiques. Il reste encore des progrès à accomplir dans la prise de décisions communes et dans les activités dépassant le seul secteur de la santé.
La stratégie a pour but d’améliorer la littératie en santé de la population norvégienne. Elle s’adresse aux professionnels du secteur social et de la santé, aux décideurs, aux managers, aux organisations de patients et à tous les autres acteurs concernés. Elle adopte une approche intersectorielle, associant en particulier les secteurs de la santé et de l’éducation.
Méthode :
Les actions menées consistent notamment à :
promouvoir le concept de littératie en santé dans le contexte norvégien
engager des efforts ciblés pour améliorer la littératie en santé de la population
souligner, auprès des professionnels de santé, l’importance de la littératie en santé pour l’adhésion des patients aux services proposés
développer la réactivité du personnel des services sanitaires et sociaux face aux enjeux de littératie
faire le point sur le niveau de littératie en santé au sein de la population
décrire les différentes initiatives susceptibles d’améliorer la littératie en santé dans plusieurs catégories de population, et mettre en avant les exemples d’activités en cours qui favorisent cette littératie sans la nommer comme telle
mener des recherches dans le champ de la littératie en santé
décrire les actions qui seront entreprises par les autorités sanitaires pour améliorer le niveau de littératie en santé dans la population en général et dans ses différentes composantes
Résultat :
Les autorités de santé sont invitées à faire en sorte qu’au fil de leur parcours de soins, les patients prennent des décisions partagées et éclairées, par exemple en leur demandant : « Qu’est-ce qui est important pour vous ? ». La littératie en santé est considérée comme une condition préalable à la mise en œuvre de services de santé centrés sur le patient.
Intérêt :
La stratégie pour la littératie en santé soutient la vision d’un système sanitaire centré sur le patient. Elle suppose que les patients et les utilisateurs aient les connaissances, les compétences et les possibilités nécessaires pour gérer le mieux possible les questions de santé.
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Réseau d'action de l'OMS sur la mesure de la littératie en santé dans les populations et les organisations (M-POHL)
Laura HENNINGER
modifié il y a 26 jours.
En 2017, l’OMS a créé un réseau, le WHO Action Network on Measuring Health Literacy in Populations and Organizations (M-POHL), dans le but de mesurer le niveau de littératie en santé en Europe au niveau des populations et des organisations. Son Centre international de coordination est basé en Autriche. Le réseau supervise l’enquête européenne sur la littératie en santé (HLS19), qui a été menée en 2019 et 2020. Cette initiative est une extension de la première enquête européenne sur la littératie en santé, conduite en 2011.
Objectif :
