Rapport sur l'organisation des services de soins de sante dans les etablissements penitentiaires des etats membres

Contents

Preface

Methodologie de l'etude

1. la situation generale

qui est responsable en matiere de soins de sante?

l'etat actuel des prisons

2. les principaux problèmes au niveau de la distribution des soins

SIDA

MST

Tuberculose

Toxicomanie, alcoolisme, hepatite

Information, prévention et education en matière de santé

3. Aspects sociaux

4. Quelques exemples de droits fondamentaux des détenus, avec la question éthique qui s'y rattache

PREFACE 

1. faire le point sur les problèmes de santé particuliers des populations détenues dans des établissements pénitentiaires et poursuivre leur examen;

2. passer en revue les systèmes de soins de santé prévus actuellement pour les populations détenues dans des établissements pénitentiaires et recenser les secteurs où des améliorations sont possibles, par exemple, en ce qui concerne l'accès et l'organisation des soins de santé et la liaison entre les différents systèmes de soins;

3. définir en détail le droit des populations détenues dans des établissements pénitentiaires à des soins de santé appropriés;

4. définir les principes qui devraient régir l'accès des populations détenues dans des établissements pénitentiaires à des soins de santé appropriés et assurer au mieux la sauvegarde de leurs droits.

- Dr Jean Tchériatchoukine, Inspection générale des Affaires sociales, Ministère des Affaires sociales et de l'Intégration, France - Directeur d'études

- Professeur Lazlo Buris - Institut de médecine légale, Université médicale, Debrecen, Hongrie

- Professeur Francesco Di Girolamo, Inspecteur général de la Santé, Administration des établissements pénitentiaires, Rome, Italie

- Professeur C. Kelk, Chief, Institut criminologique, Faculté de Droit, Université d'Utrecht, Pays-Bas

- Dr Marek Rzaczyski, médecin de prison, Varsovie, Pologne.

1. LA SITUATION GENERALE 

QUI EST RESPONSABLE EN MATIERE DE SOINS DE SANTE?

L'ETAT ACTUEL DES PRISONS

2. LES PRINCIPAUX PROBLÈMES AU NIVEAU DE LA 

2.1 ─ PERSONNES ATTEINTES DU SIDA OU D'UNE MST

SIDA

MST

TUBERCULOSE

TOXICOMANIE, ALCOOLISME, HEPATITE

INFORMATION, PRÉVENTION ET EDUCATION

EN MATIÈRE DE SANTÉ

2.2. Les maladies mentales en milieu carcéral

2.3. Difficultés liées à la précense de personnes détenues pour crime ou délit d'ordre sexuel

3. ASPECTS SOCIAUX 

Introduction

3.1. Les services sociaux disponibles

a. aider les détenus à prendre leur mal en patience et à s'adapter au milieu carcéral;

b. aider les détenus à résoudre leurs problèmes sociaux (comme le stipule la Loi néerlandaise sur les prisons) et à faire valoir leurs droits sociaux et leur droit à l'assurance sociale; cet aspect peut être particulièrement urgent pour les personnes qui sont détenues depuis très peu de temps et se trouvent en détention préventive;

c. conseiller les prisonniers pour des questions touchant à leur avenir, leur instruction et leur formation professionnelle (comme cela se fait en Suisse);

d. préparer les détenus à leur libération, et les aider à se réintégrer véritablement dans la société (du point de vue personnel, financier et social); il faut se préoccuper de trouver un emploi et un logement, ce qui peut nécessiter l'aide des organismes de protection sociale compétents (c'est ce qu'on observe, par exemple, en Allemagne et aux Pays-Bas).

3.2. Préservation des liens familiaux

3.3. Influence de l'étude, du travail, du sport et des activités de loisir sur l'équilibre des détenus

3.3.1. L'étude et le travail

1. Le but principal du travail, d'une occupation ergothérapeutique, d'une formation professionnelle et d'une éducation postprimaire est de dispenser au détenu les connaissances théoriques et pratiques qui lui permettront de gagner sa vie après sa libération, ou de conserver et développer les connaissances et les savoir-faire qu'il possède déjà.

2. L'autorité pénitentiaire devrait confier au détenu une tâche productive au plan économique, en tenant compte de ses capacités, de ses compétences et de ses goûts.

3. Les détenus ayant un minimum d'aptitude doivent se voir proposer une formation, un recyclage ou une reconversion professionnel(le), ainsi qu'une participation à d'autres activités relevant de la formation professionnelle ou de l'éducation permanente.

4. Lorsqu'il n'est pas possible de donner à un détenu qui est apte au travail une tâche productive au plan économique, ni la possibilité de participer à une activité de loisir, il convient de lui assigner un autre type d'occupation raisonnable.

5. Si un détenu n'est pas apte à s'acquitter d'une tâche productive en termes économiques, il convient de lui attribuer une occupation quelconque, dans un souci d'ergothérapie.

3.3.2. Le sport

3.3.3. Activités de loisir

que la Croix-Rouge, qui se consacrent à la visite des détenus isolés. Notons aussi le rôle des associations privées qui, en particulier, fournissent une aide personnalisée aux détenus de telle ou telle origine.

4. QUELQUES EXEMPLES DE DROITS FONDAMENTAUX DES DÉTENUS, AVEC LA QUESTION ÉTHIQUE QUI S'Y RATTACHE 

Introduction

4.1. Le droit d'élever une réclamation

A. Réclamations visant la qualité du traitement médical.

B. Réclamations visant l'organisation et la fourniture des soins médicaux.

4.2. Le secret médical

4.3. Le choix du médecin

4.4. Les droits spécifiques des minorités ethniques

4.5. Expérimentation médicale

4.6. Grèves de la faim

4.7. Peines de substitution