Pourquoi construire des nouveaux indicateurs de progrès et de bien-être lorsque nous abondons –notamment dans les pays occidentaux- de statistiques et pourquoi le faire avec les populations concernées?
Dans cette crise mondiale qui touche l'ensemble de la population, il semblerait que les statistiques habituelles ne reflètent pas ce que pensent les citoyens du bonheur ; celui-ci ne se résumerait pas uniquement en chiffres résultant du PIB. Il apparaît de plus en plus évident qu'il revient aux citoyens eux-mêmes de définir leur bien-être au sein de leur société.
Dans sa stratégie de cohésion sociale, le
Conseil de l'Europe définit cette dernière
comme étant la capacité de la société à
assurer le bien-être de tous par la
coresponsabilité de ses différentes parties
prenantes (acteurs publics, privés,
citoyens). Un lien est établi avec le
développement durable en y incluant le
bien-être des générations futures, faisant
du bien-être de toutes les générations un
objectif de progrès sociétal.
La réalisation de cette stratégie suppose:
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L'élaboration d'indicateurs pour définir et mesurer le bien-être de tous; notamment avec les citoyens.
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Le partage concerté des responsabilités pour assurer un progrès vers le bien-être de tous, y compris celui des générations futures.
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Le suivi-évaluation du progrès sociétal ainsi réalisé.