Contexte
En 2001, deux habitants de Sheffield – S. et Michael Marper – avaient dû subir des prélèvements d’échantillons d’ADN après avoir été arrêtés par la police.
Bien que les poursuites pénales dirigées contre eux aient par la suite été abandonnées, la loi applicable au Royaume-Uni à l’époque des faits autorisait la police à conserver les échantillons d’ADN sans limite de temps. Les intéressés avaient saisi la Cour européenne, parce qu’ils estimaient que la loi en question portait atteinte à leur droit au respect de la vie privée.