La Secrétaire Générale, Marija Pejčinović Burić, estime que l’Ukraine doit être au cœur des discussions lors du Sommet et qu’il est crucial d’établir les responsabilités pour les morts et les destructions causées par l'agression russe.

Selon la Secrétaire Générale, le Conseil de l'Europe, qui apporte son soutien au parquet ukrainien et a établi un vaste plan d’action pour l’Ukraine, devrait aussi jouer un rôle de premier plan dans la création d'un registre qui permette de recenser, documents à l’appui, les éléments tendant à établir les dommages, pertes ou préjudices causés par l'agression russe contre l'Ukraine. En outre, Mme Pejčinović Burić attend des États membres qu’ils prennent acte du recul démocratique qui a marqué ces dernières années, qu’ils y mettent un terme et qu’ils inversent la tendance. Elle les encourage à renforcer les institutions qui protègent les droits humains au niveau national et à l’échelle internationale. La Secrétaire Générale voit dans le Sommet une occasion, pour les États membres, de dire ce qu'ils feront pour rétablir les droits, les libertés et les rouages de la vie démocratique qui sont mis à mal sur notre continent, mais aussi de faire avancer l’application de nos valeurs aux défis nouveaux et en évolution permanente auxquels nos sociétés modernes sont confrontées : il s’agit notamment de renforcer les normes environnementales et de veiller à ce que l’intelligence artificielle améliore nos vies sans porter atteinte à nos droits fondamentaux.