Retour L’exploitation criminelle des contenus sexuels autoproduits par des enfants : comment les États peuvent-ils les protéger efficacement ?

Un nouveau cycle de suivi lancé par le Conseil de l'Europe
L’exploitation criminelle des contenus sexuels autoproduits par des enfants : comment les États peuvent-ils les protéger efficacement ?

Le Comité de Lanzarote du Conseil de l'Europe s’est lancé dans un nouveau cycle de suivi en vertu de sa Convention sur la protection des enfants contre l’exploitation et les abus sexuels (la « Convention de Lanzarote »). Le nouveau cycle portera essentiellement sur la protection des enfants contre l’exploitation et les abus sexuels qui sont facilités par les technologies de l’information et de la communication (TIC).

L’évolution permanente et rapide des TIC a créé de nouveaux outils permettant aux délinquants sexuels de prendre les enfants pour cibles et de leur nuire. Les enfants utilisent de plus en plus les TIC, en particulier les médias sociaux et les réseaux de messagerie mobile. Ils n’ont bien souvent pas conscience que les images et les vidéos qu’ils produisent pour s’amuser et/ou pour partager avec des amis peuvent être utilisées sans leur consentement par des délinquants, qui cherchent à les contraindre à des actes sexuels ou à leur extorquer des avantages (en espèces ou autres) en les menaçant de diffuser ce matériel.

Conseil de l'Europe Strasbourg 20 juin 2017
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