Certaines personnes estiment qu’aujourd’hui nous n’avons plus besoin du féminisme, mais rien ne saurait être moins vrai. Depuis des siècles, les femmes se battent pour l’égalité et contre l’oppression. Si sur certains fronts – comme le droit de vote et l’égalité d’accès à l’éducation –, les combats ont été remportés, les femmes restent affectées de manière disproportionnée par toutes les formes de violence et par la discrimination dans toutes les sphères de la vie. 


Dans certains domaines et sur certaines questions, il y a effectivement eu des avancées : par exemple, en Arabie saoudite, pour la première fois en 2015, les femmes ont été autorisées à voter et à se présenter aux élections. Cependant, sur d’autres questions, force est de constater que les progrès sont minimes, voire inexistants : ainsi, les cas de violence contre les femmes n’ont diminué que de façon insignifiante ; les femmes continuent de toucher un salaire inférieur pour le même travail que les hommes, et ce, dans toutes les parties du monde ; il existe encore des pays qui sont dépourvus de législation contre le viol conjugal et qui autorisent les mariages d’enfants ; et certaines pratiques préjudiciables, comme les « crimes d’honneur » et les mutilations génitales féminines, ont la vie dure. 

Les blagues sur le féminisme et les stéréotypes sur les féministes continuent de circuler ; beaucoup d’entre elles sont même homophobes. Or, être féministe n’est pas propre à un sexe ou à un genre : il y a des femmes, mais aussi des hommes qui se considèrent féministes. Certaines de ces personnes sont gays ou lesbiennes, d’autres hétérosexuelles, bisexuelles ou transgenres, et d’autres encore s’identifient différemment.

Le concept de féminisme couvre l’histoire de luttes différentes. Le terme a été interprété de façon plus complète et plus complexe au fur et à mesure que sa compréhension a évolué. D’une manière générale, le féminisme peut être considéré comme un mouvement visant à mettre fin au sexisme, à l’exploitation et à l’oppression sexistes et à réaliser la pleine égalité de genre en droit et en pratique.
 

Les mouvements de femmes et l’histoire du féminisme

Beaucoup de femmes extraordinaires ont joué un rôle important dans l’histoire locale ou mondiale, mais toutes n’ont pas nécessairement défendu les droits des femmes. Le mouvement des femmes est composé de femmes et d’hommes qui oeuvrent et luttent pour réaliser l’égalité entre les femmes et les hommes et améliorer la vie des femmes en tant que groupe social. Traditionnellement, dans la plupart des sociétés, les femmes étaient confinées au foyer en tant que filles, épouses et mères. Bien souvent, les femmes que l’histoire a retenues ne l’ont été qu’en raison de leur relation avec des hommes célèbres. Bien sûr, de tout temps, de nombreuses femmes ont joué un rôle important dans la vie culturelle et politique, mais elles ont eu tendance à rester invisibles. Et, même si des femmes militantes et la lutte pour l’égalité ont toujours fait partie de la réalité des sociétés humaines, ce n’est qu’au XIXe siècle qu’un mouvement féministe organisé a véritablement vu le jour. 

L’une des pionnières sur ce terrain est la femme de lettres italienne Christine de Pizan, qui va réfléchir et écrire sur ses congénères en tant que groupe social. Dès 1495, elle publiera un livre sur la condition féminine. Elle rédigera des critiques d’oeuvres d’hommes célèbres, qui répertorient les péchés et les faiblesses de la gent féminine et se demandent si les femmes sont vraiment des êtres humains ou si elles s’apparentent plutôt à des animaux. Christine de Pizan est un exemple parfait des premières féministes, mais son cas est particulier puisqu’elle savait lire et écrire, chose très inhabituelle pour une femme à cette époque. 

Plus tard, les femmes vont participer à la Révolution, dès le début, en prenant la tête des premières manifestations. Des ouvrières en marche vers Versailles exigent du pain pour leurs familles, ainsi que des changements politiques en faveur de leur condition. Mais, à la fin de la Révolution, il ne sera plus question des droits de la femme. C’est pourquoi, en septembre 1791, Olympe de Gouges rédige la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, en réponse à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, dans l’intention de dénoncer l’échec de la Révolution française à reconnaître l’égalité entre les femmes et les hommes. Suite à ses écrits (dont cette Déclaration), Olympe de Gouges sera accusée, jugée et condamnée pour trahison, ce qui entraînera son exécution immédiate. 

Le mouvement des femmes va prendre de l’ampleur en Amérique du Nord, où la plupart d’entre elles commencent à aller à l’école plus tôt qu’en Europe. Les femmes qui savent lire et écrire, encouragées à réfléchir à leur condition, vont rapidement remettre en question le fonctionnement de la société. Les premières militantes voyagent à travers le continent pour prôner la fin de l’esclavage et de l’oppression des femmes. En 1848, elles organisent la première Convention pour les droits de la femme et continuent à faire campagne pour améliorer la condition sociale de toutes les femmes. Le mouvement va ensuite démarrer en Europe, guidé par les mêmes objectifs. Les militantes réunissent des signatures exigeant que les femmes qui travaillent touchent leur propre salaire, qu’elles puissent avoir leur maison et la garde de leurs enfants.
 

La première vague de militantisme féministe

La lutte pour le droit de vote des femmes est connue sous le nom de « mouvement suffragiste ». À la fin du XIXe siècle, le mouvement a pris une ampleur mondiale ; c’est depuis cette époque que sont utilisés les mots « féminisme » et « mouvement féministe ».

Cette première vague de militantisme féministe donne lieu à des manifestations de masse, la publication de journaux, des débats organisés et la formation d’organisations internationales de femmes. Finalement, dans les années 20, les femmes obtiennent le droit de vote dans la plupart des pays d’Europe et d’Amérique du Nord. Au même moment, de plus en plus nombreuses à travailler  à l’extérieur, dans des usines et des bureaux, elles s’engagent dans les partiscommunistes, socialistes et social-démocrates. C’est aussi au début du XXe siècle qu’elles peuvent enfin s’inscrire à l’université et mener de front une vie familiale et une vie professionnelle. Dans les pays où le parti fasciste a accédé au pouvoir, par contre, le mouvement féministe est interdit.

Les femmes recommenceront à s’organiser à la fin de la seconde guerre mondiale. Dans certains pays d’Europe, elles obtiennent alors des droits politiques égaux. Leur émancipation est un  objectif majeur dans ces sociétés ; la plupart d’entre elles peuvent enfin occuper des emplois à temps plein, divorcer et aller à l’université. 
 

La deuxième vague de militantisme féministe

En Europe occidentale et aux USA, le mouvement féministe resurgit dans les années 70. Cette deuxième vague du militantisme féministe vise la « libération de la femme ». Des groupes différents se constituent avec des modes d’action différents. Le courant de pensée féministe libéral demande de meilleures lois en matière d’égalité et la réforme d’institutions comme les écoles, les églises et les médias. Le féminisme radical affirme que la cause de l’inégalité des femmes est le patriarcat, autrement dit, les hommes en tant que groupe oppresseur des femmes. Ce courant met aussi l’accent sur la violence des hommes à l’encontre des femmes et commence à dénoncer la violence domestique et le viol. Pour les féministes socialistes, c’est la combinaison du patriarcat et du capitalisme qui est à l’origine de l’oppression des femmes.

Le deuxième souffle du féminisme va aussi donner naissance à de nouveaux domaines d’étude pour la science. Les études sur les femmes vont devenir une discipline enseignée à l’université, et des ouvrages sont publiés sur les oeuvres des femmes en littérature, musique et sciences, mais aussi sur une histoire qui n’avait encore jamais été écrite : celle des femmes.

Enfin, à cette époque, le mouvement des femmes a joué un rôle important dans la rédaction de documents internationaux sur les droits de la femme, comme la Déclaration universelle des droits de l’homme et la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW, 1979)
 

La troisième vague de militantisme féministe

La troisième vague du féminisme se réfère principalement au mouvement américain dans les années 1990, né en réaction aux médias conservateurs et aux politiciens qui annonçaient la fin du féminisme ou parlaient de « postféminisme ». Le terme « backlash » (« retour de bâton ») a été popularisé par Susan Faludi dans son livre Backlash : La guerre froide contre les femmes, paru en 1991, qui décrit la réaction négative du système patriarcal envers la libération  de la femme. Ce phénomène n’est pas nouveau : les mouvements de femmes ont toujours été confrontés à l’antagonisme. Cependant, dans les années 1980, les formes institutionnalisées d’atteinte aux droits des femmes se sont intensifiées. La troisième vague du féminisme se caractérise par une prise de conscience accrue de catégories qui s’entrecroisent, telles que la race, la classe sociale, le sexe, l’orientation sexuelle. L’accent est également mis davantage sur les questions raciales, y compris le statut des femmes dans d’autres parties du monde (féminisme mondial). C’est également à ce moment qu’ont vu le jour de nombreuses organisations non gouvernementales féministes, axées sur des combats féministes spécifiques plutôt que sur la représentation des idées féministes en général.

Le féminisme de la troisième vague utilise activement les médias et la culture pop pour promouvoir ses idées et mener des activités, par exemple en publiant des blogues ou des magazines électroniques. Il vise à rapprocher le féminisme de la vie quotidienne des citoyen.ne.s. Les principales questions qui préoccupent les féministes de la troisième vague sont le harcèlement sexuel, la violence domestique, l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes, les troubles alimentaires et l’image corporelle, les droits sexuels et reproductifs, les crimes d’honneur et les mutilations génitales féminines. 
 

Cyberféminisme et féminisme en réseau (aussi appelé féminisme de la quatrième vague)

Le terme cyberféminisme est utilisé pour décrire le travail critique, activiste, artistique et théorique de féministes sur internet, le cyberespace et les technologies numériques des nouveaux médias en général. Le terme et le mouvement sont issus du féminisme de la « troisième vague ». Cependant, le sens exact est encore flou pour certain.e.s. Ainsi, même lors de la première réunion des cyberféministes, « The First Cyberfeminist International (FCI) » à  Kassel (Allemagne), les participant.e.s ont eu du mal à en donner une définition et, à la suite de discussions, il.elle.s ont proposé 100 antithèses53 (en référence aux thèses de Martin Luther) sur ce que le cyberféminisme n’est pas. Par exemple, ce n’est pas une institution, ce n’est pas une idéologie, ce n’est pas un « -isme ».

Le cyberféminisme est considéré comme un mouvement qui a précédé le féminisme en réseau, qui renvoie généralement au féminisme sur internet : par exemple, mobiliser les gens pour agir contre le sexisme, la misogynie ou la violence fondée sur le genre envers les femmes. Un exemple en est le mouvement en ligne #metoo en 2017, la réponse sur les réseaux sociaux de femmes du monde entier à l’affaire Harvey Weinstein, le producteur hollywoodien accusé de harcèlement sexuel contre le personnel féminin dans l’industrie du cinéma.

 

Le sexisme

Ce terme est très présent dans la littérature féministe, ainsi que dans les médias et la vie quotidienne. C’est aussi un concept important pour comprendre le féminisme. Le sexisme signifie percevoir et juger les gens uniquement sur la base de leur appartenance à un sexe ou un genre particulier. Il fait également référence à la discrimination d’une personne sur le même fondement. Il est important de noter que le sexisme s’applique à la fois aux hommes et aux femmes, mais que les femmes sont plus touchées par le sexisme que les hommes, dans tous les domaines de la vie. Le sexisme au quotidien prend différentes formes, parfois difficilement reconnaissables, par exemple : raconter des blagues sur les filles, commenter le corps féminin (à la manière d’un objet), réagir à la façon dont les femmes sont habillées, leur confier des tâches plus faciles dans les jeux en ligne ou encore objectifier les femmes dans la publicité. 
 

La littérature mentionne trois types de sexisme54

  • Le sexisme traditionnel : favoriser les rôles traditionnels assignés aux femmes et aux hommes, traiter les femmes moins bien que les hommes, utiliser des stéréotypes solidement ancrés qui affirment que les femmes sont moins compétentes que les hommes.
  • Le sexisme moderne : nier la discrimination fondée sur le genre (« ce n’est plus un problème »), avoir une attitude négative à l’égard des droits des femmes, contester la validité des revendications des femmes. 
  • Le néosexisme : cette forme de sexisme se manifeste lorsqu’un groupe de personnes (habituellement, des hommes) est convaincu que les relations hiérarchiques entre hommes et femmes servent mieux leurs intérêts. Lorsqu’un tel groupe estime que sa domination sur les femmes est en péril, il s’emploie à faire barrage aux idées d’égalité de genre ou à nier les difficultés auxquelles les femmes sont confrontées dans la société.

Certes, la situation des droits fondamentaux des femmes s’est améliorée ces dernières années, mais le sexisme a la vie dure. 

En Mars 2019, le Comité des ministres du Conseil de l’Europe a adopté la recommandation CM/Rec(2019)1 sur la prévention et la lutte du sexisme. La recommandation définit le sexisme comme suit :

Tout acte, geste, représentation visuelle, propos oral ou écrit, pratique ou comportement fondés sur l‘idée qu’une personne ou un groupe de personnes est inférieur du fait de leur sexe, commis dans la sphère publique ou privée, en ligne ou hors ligne, avec pour objet ou effet :

  • de porter atteinte à la dignité ou aux droits inhérents d’une personne ou d’un groupe de personnes ;
  • d’entraîner pour une personne ou un groupe de personnes des dommages ou des souffrances de nature physique, sexuelle, psychologique ou socioéconomique ;
  • de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant ;
  • de faire obstacle à l’émancipation et à la réalisation pleine et entière des droits humains d’une personne ou d’un groupe de personnes ;
  • de maintenir et de renforcer les stéréotypes de genre.

La recommandation souligne que le sexisme est une manifestation de relation de pouvoirs historiquement sans précédent entre les femmes et les hommes, ce qui conduit à la discrimination et empêche la pleine promotion des femmes dans la société; le Comité des ministres demande aux gouvernements des États membres de prendre des mesures pour prévenir et combattre le sexisme et ses manifestations dans les sphères publiques et privées, et d’encourager les parties prenantes concernées à mettre en oeuvre la législation, les politiques et les programmes appropriés. 
 

Les droits des femmes sont des droits fondamentaux

Pourquoi revendiquer les droits des femmes, alors qu’il s’agit simplement de droits humains ? Pourquoi avons-nous besoin de traités sur les droits des femmes, alors que nous disposons déjà d’instruments généraux protégeant les droits fondamentaux ? Presque partout dans le monde, les femmes sont privées de leurs droits simplement en raison de leur sexe ou de leur genre. Les droits des femmes ne doivent pas être considérés comme des droits spéciaux : ce sont des droits consacrés par les traités internationaux relatifs aux droits fondamentaux et d’autres documents, qui englobent des droits tels que le droit de ne pas subir de discrimination, le droit à la vie, le droit de ne pas subir de torture, le droit à la vie privée, le droit à la santé, à des conditions de vie décentes, le droit à la sécurité et bien d’autres. Toutefois, il existe des instruments spéciaux qui reconnaissent le rôle spécifique des femmes dans la société ou qui visent à les protéger contre la violence.
 

53.  100 anti-theses
54.  Basé sur : Todd. D. Nelson, Psychology of Prejudice, Pearsons Education, Inc. publishing as Allyn and Bacon, 2002

Instruments juridiques

La Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW)


La résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les femmes, la paix et la sécurité (2000) reconnaît le fait que les conflits armés ou les guerres affectent les femmes différemment des hommes, et souligne le rôle spécifique des femmes dans les processus de consolidation de la paix. Cette résolution a été suivie de sept autres résolutions adoptées en 2008, 2009, 2010, 2013 et 2015.


Au niveau du Conseil de l'Europe, la Convention européenne des droits de l’homme oblige les États membres à respecter et à promouvoir tous les droits humains énoncés dans le document, sans discrimination fondée sur quelque motif que ce soit, y compris le sexe (article 14 de la Convention). Un autre traité, la Charte sociale européenne révisée (1996), prévoit l’égalité entre les femmes et les hommes en matière d’éducation, de travail et de vie familiale, et appelle à des mesures positives afin de garantir l’égalité des chances et le droit à une rémunération égale.


La Convention du Conseil de l’Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains (2005)


La Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique (Convention d’Istanbul, 2011) 


La Recommandation n° R (79) 10 du Comité des Ministres du Conseil de l’Europe concernant les femmes migrantes, appelle les États membres à veiller à ce que la législation et la réglementation nationales concernant les femmes migrantes soient pleinement adaptées aux normes internationales en vigueur. Elle recommande également de prendre des mesures pour fournir des informations aux femmes migrantes, prévenir la discrimination dans leurs conditions de travail et promouvoir leur intégration socioculturelle ainsi que leur accès à l’orientation professionnelle et à la formation. La nouvelle Stratégie du Conseil de l’Europe pour l’égalité entre les femmes et les hommes pour la période 2018-2023 prévoit le réexamen et la mise à jour de cette Recommandation.


La Recommandation n° R (90) 4 sur l’élimination du sexisme dans le langage, appelle les États membres à promouvoir l’utilisation d’un langage reflétant le principe de l’égalité entre les femmes et les hommes, et à prendre les mesures nécessaires pour encourager l’utilisation d’un langage non sexiste qui tienne compte de la présence, du statut et du rôle des femmes dans la société. Elle demande en outre aux États membres de mettre la terminologie employée dans les textes juridiques, l’administration publique et l’éducation en harmonie avec le principe d’égalité, ainsi que d’encourager l’utilisation d’un langage non sexiste dans les médias.


La Recommandation CM/Rec(2012)6 du Comité des Ministres aux États membres sur la protection et la promotion des droits des femmes et des filles handicapées encourage les États membres à prendre les mesures législatives appropriées ainsi que d’autres actions positives susceptibles d’encourager la participation des femmes et des filles handicapées dans tous les domaines de la vie. Étant donné que les femmes et les filles handicapées peuvent faire l’objet de discriminations multiples, les mesures envisagées couvrent des domaines comme l’éducation et la formation ; l’emploi et la situation économique ; les soins de santé ; l’accès à la protection sociale ; les droits sexuels et génésiques, la maternité et la vie familiale ; l’accès à la justice et la protection contre la violence et les mauvais traitements ; la participation à la vie culturelle, sportive, aux loisirs et au tourisme ; et la sensibilisation et le changement d’attitudes.


La Recommandation CM/Rec(2019)1 du Comité des Ministres aux États membres sur la prévention et la lutte contre le sexisme