Le Président du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux, Marc Cools, et les rapporteurs du Congrès sur la situation de la démocratie locale et régionale en Türkiye, David Eray (Suisse, PPE/CCE) et Bryony Rudkin (Royaume-Uni, SOC/V/PD), ont fait la déclaration suivante :
« Nous condamnons fermement l'arrestation du maire d'Istanbul démocratiquement élu, Ekrem Imamoglu, qui porte toutes les marques de la pression exercée sur une personnalité politique considérée comme l'un des principaux candidats aux prochaines élections présidentielles – d'autant plus que cela s'est produit quelques jours avant que le parti CHP du maire Imamoglu ne choisisse son candidat à la présidence, et fait suite à la décision de l'université d'Istanbul de révoquer le diplôme du maire Imamoglu, qui est l'une des conditions pour les candidats à la présidence.
« Lors de trois élections distinctes, les citoyens d'Istanbul ont fait preuve d'une confiance sans équivoque envers le maire Imamoglu, et ces pressions ne peuvent être considérées que comme allant à l'encontre de la volonté du peuple.
« Nous continuerons à suivre la situation de près et nous aborderons la question lors de la réunion du Bureau du Congrès le lundi 24 mars, lorsque le Bureau devra se prononcer sur la proposition de tenir un débat d'urgence sur la révocation des maires en Türkiye lors de la session du Congrès de la semaine prochaine à Strasbourg. »
