Une nouvelle étude menée conjointement par l'Union interparlementaire (UIP) et l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) révèle que les actes de sexisme, d'abus et de violence à l'encontre des femmes sont monnaie courante dans les parlements partout en Europe.
Les conclusions de l'étude mettent en évidence que 85 pour cent des femmes parlementaires ont été victimes de violence psychologique au sein des parlements ; que les femmes parlementaires de moins de 40 ans sont plus susceptibles d'être harcelées ; que le personnel parlementaire féminin subit plus de violence sexiste que les femmes parlementaires ; et que la majorité des parlements ne disposent pas de mécanismes pour permettre aux femmes de signaler ces faits.
L'étude conjointe UIP/APCE repose sur des entretiens approfondis avec 123 femmes de 45 pays européens. Parmi celles-ci, 81 étaient des parlementaires et 42 faisaient partie du personnel parlementaire. Ce rapport fait le point sur la situation et confirme les résultats de l'étude marquante de l'UIP de 2016, qui a révélé la généralisation du harcèlement à l'encontre des femmes dans les parlements. Ce nouveau rapport est le premier d'une série d'études régionales de l'UIP qui aideront à dresser un tableau global du sexisme, du harcèlement et de la violence contre les femmes dans les parlements.