« Le monde entier observe les événements qui se déroulent en Afghanistan avec une profonde inquiétude et tristesse. La communauté internationale doit rester unie et ferme pour exiger la fin immédiate de la violence et le respect des droits humains pour tous, à la fois dans la situation actuelle et lorsqu’un système de gouvernement sera rétabli. L'engagement continu des institutions multilatérales en Afghanistan est crucial pour suivre l'évolution de la situation, fournir une assistance à la population et établir un front commun pour relever les défis à venir », a déclaré aujourd’hui le Président de l’APCE, Rik Daems.
« Au cours des vingt dernières années, de nombreux États membres du Conseil de l'Europe ont investi des ressources financières et humaines pour soutenir le développement de la démocratie, des droits humains et de l'État de droit au profit du peuple afghan. Ces efforts ont, notamment, porté sur les femmes et les filles, les enfants et la protection des minorités, qui sont aujourd'hui particulièrement exposées aux violations des droits humains, ainsi que sur ceux qui ont travaillé avec la communauté internationale.
Les États membres du Conseil de l'Europe doivent agir de manière responsable et cohérente pour veiller à ce que les progrès accomplis jusqu'à présent ne soient pas démantelés.
Dans le domaine des droits des femmes, par exemple, l'accès à l'éducation, au travail, à la justice, la protection contre la violence fondée sur le genre, y compris certaines de ses formes les plus odieuses, le droit de participer à la vie publique et politique sont des acquis qui ne peuvent être remis en cause. En outre, les Etats membres du Conseil de l'Europe doivent permettre aux civils fuyant l'Afghanistan d'accéder à leur territoire et veiller au respect du principe de non-refoulement à tout moment, comme le rappelle le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
Les membres des parlements nationaux ont un rôle particulièrement important à jouer pour veiller à ce que les gouvernements soient tenus de rendre des comptes sur la manière dont ils répondent à cette catastrophe humanitaire et des droits humains ».