Répondant aux questions des membres de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), la Secrétaire Générale, Marija Pejčinović Burić, a tout d’abord souligné l’importance de coordonner les travaux avec l’Union européenne afin d’éviter les doubles emplois. Elle a fait valoir que les deux organisations partagent les mêmes valeurs, s’agissant en particulier des droits de l’homme, de la démocratie et de l’État de droit. Elle a appelé à une coopération plus étroite dans de nouveaux domaines prioritaires tels que l’intelligence artificielle et la protection de l’environnement, mais aussi sur des priorités de longue date comme l’égalité et la lutte contre la discrimination.
Interrogée à propos de la protection des minorités nationales, la Secrétaire Générale a reconnu l’impact négatif de la pandémie sur les groupes minoritaires vulnérables. Mais elle a ajouté que de récentes initiatives ont permis de renforcer considérablement l’efficacité des organes de suivi travaillant sur la question des minorités nationales et des langues régionales et minoritaires.
En réponse à une question sur l’élaboration d’un instrument juridiquement contraignant sur les droits de l’homme et l’environnement, Mme Burić a rendu hommage à trois présidences récentes et consécutives du Comité des Ministres, qui ont repris ce projet à leur compte et lui ont donné un degré de priorité élevé. La Géorgie, la Grèce et l’Allemagne, a-t-elle déclaré, ont montré qu’il est possible d’accomplir des progrès rapides dans un nouveau domaine. Elle a indiqué attendre avec intérêt le Forum mondial de la démocratie, qui cette année aura pour thème « La démocratie au secours de l’environnement ? ».
D’autres questions portaient sur la réconciliation post-conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, le respect des droits de l’homme dans les régions touchées par les conflits en Géorgie et la promotion du dialogue entre les Palestiniens et la nouvelle coalition au pouvoir en Israël.