« Les politiques en matière de drogues doivent sauver des vies et protéger les gens, et non renforcer la stigmatisation », déclare João Castel-Branco Goulão au nom de la Présidence portugaise du Groupe Pompidou à l'occasion de la Journée internationale contre l'abus et le trafic de drogues.
« Alors que le nombre de cas de COVID-19 continue d'augmenter massivement à travers le monde et que la crise commence à affecter toutes les sphères de la société, ce sont généralement les plus vulnérables, stigmatisés et défavorisés qui souffrent le plus : parmi eux, les personnes qui consomment des drogues. Les décideurs politiques doivent apporter leur soutien aux services vitaux destinés à ces personnes afin qu'elles puissent faire face à la crise de manière souple et éclairée. C'est pourquoi le Groupe Pompidou a créé une plateforme en ligne où les travailleurs de première ligne peuvent partager et discuter leurs idées et actions visant à contenir la propagation de COVID-19, ainsi qu'à prévenir les dommages causés aux personnes qui consomment des drogues et à celles qui sont en contact avec elles. En période de crise plus que jamais, les droits de l'homme doivent rester au premier plan de nos politiques en matière de drogues », explique-t-il.
Au cours des 40 dernières années, le Groupe Pompidou a été la voix du Conseil de l'Europe sur les questions de drogues. Dans un environnement international en mutation, il est resté ferme sur la promotion d'une approche équilibrée entre la nécessité de lutter contre les addictions et le trafic de drogues et la responsabilité des États de protéger la santé et les droits de l'homme des personnes vivant sur leur territoire. Avec les récentes adhésions de l'Arménie et de la Géorgie, le Groupe Pompidou compte désormais 41 États membres, déployant ainsi encore davantage ses activités sur notre continent.
Site web de la Plateforme de Réponse du Groupe Pompidou