« Nous célébrons aujourd’hui la Journée internationale des droits de l’homme. Le respect des droits de l’homme a fait des progrès significatifs depuis l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948. Le Conseil de l’Europe et la Cour européenne des Droits de l’Homme ont joué un rôle déterminant pour protéger les droits de l’homme de chacun et garantir que tous puissent vivre dans la dignité.
Chaque acte de torture, chaque mauvais traitement est une atteinte à la dignité humaine. Malheureusement, les violations des droits de l’homme sont encore monnaie courante en Europe et ailleurs. Quelle que soit la forme qu’elles prennent, qu’il s’agisse d’actes délibérés de violence, de conditions de détention déplorables ou de négligence grave, les violations des droits de l’homme peuvent se produire partout : dans les commissariats, les prisons, les hôpitaux psychiatriques, les foyers d’accueil ou les centres de rétention de migrants. Tous les gouvernements doivent donc s’engager, inconditionnellement et fermement, à appliquer quelles que soient les circonstances des politiques de “tolérance zéro” pour ce qui de la torture et des autres formes de mauvais traitement, à lutter contre la surpopulation carcérale, à assurer des soins appropriés aux patients placés dans des établissements de soins psychiatriques et à respecter la dignité des personnes retenues en vertu de la législation sur les étrangers.
Depuis trente ans, la lutte du Conseil de l’Europe contre la torture est menée par son Comité pour la prévention de la torture. Pour le Danemark aussi, la lutte contre la torture est une priorité de longue date. Nous sommes fiers autant qu’honorés de poursuivre ces efforts sous la Présidence danoise du Comité des Ministres du Conseil de l’Europe, car seuls nos efforts conjoints nous permettront d’éradiquer ce fléau.
Aujourd’hui, ne nous contentons pas de célébrer les avancées du passé, rappelons-nous aussi ce qui reste à faire. Le Danemark continuera d’être au premier rang pour mener le combat contre la torture et s’assurer que des institutions internationales fortes et qualifiées luttent pour les droits de l’homme. »