Retour Convention de Lanzarote : un instrument pour lutter contre l’exploitation et les abus sexuels concernant les enfants dans le monde entier

Convention de Lanzarote :  un instrument pour lutter contre l’exploitation et les abus sexuels concernant les enfants dans le monde entier

Le Conseil de l’Europe et la Mission permanente de l’Islande auprès des Nations Unies à Genève ont organisé un événement intitulé « Rejoindre les États dans une classe d’excellence pour lutter contre l’exploitation et les abus sexuels concernant les enfants » en marge de la 55e session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. L’événement visait à promouvoir la Convention du Conseil de l’Europe sur la protection des enfants contre l’exploitation et les abus sexuels (Convention de Lanzarote), qui est l’instrument international le plus complet en matière de protection des enfants contre ces crimes.

« Les violences sexuelles commises contre des enfants sont des crimes qui détruisent des millions de vies dans le monde entier. Nous devons agir maintenant, pour et avec les enfants », a déclaré Najat Maalla M’jid, représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies chargée de la question de la violence à l’encontre des enfants, à l’ouverture de l’événement. La Convention de Lanzarote sert de modèle aux États pour renforcer leur législation et leurs politiques afin de mieux prévenir l’exploitation et les abus sexuels concernant les enfants, de protéger les victimes, de poursuivre les délinquants et de promouvoir la coopération nationale et internationale. L’adhésion à la Convention permet également aux États parties de bénéficier du mécanisme unique en son genre qu’elle offre en matière de suivi et de renforcement des capacités, par l’intermédiaire du Comité de Lanzarote.

Regína Jensdóttir, coordinatrice du Conseil de l’Europe pour les droits des enfants, a rappelé que la Convention de Lanzarote a certes été élaborée en Europe, mais que c’est un traité international assorti d’objectifs de portée mondiale qui est ouvert à l’adhésion et à la ratification de n’importe quel pays dans le monde. Actuellement, 48 pays d’Europe et d’ailleurs sont parties à la Convention.

Dans son discours, S.E. Asmundur Einar Dadason, ministre de l’Éducation et de l’Enfance de l’Islande, a fait part des « progrès tangibles » constatés dans son pays depuis l’adhésion à la Convention de Lanzarote et a encouragé davantage d’États à « se rallier à cette noble cause ».

Le modèle de Barnahus (« Maison des enfants »), pratique prometteuse qui s’appuie sur la coopération pluridisciplinaire et interinstitutionnelle, a également été présenté lors de l’événement. Nina Koželj, directrice générale de la Direction du droit pénal et des droits de l’homme au ministère de la Justice de la Slovénie, a évoqué le projet de création de Barnahus en Slovénie, soutenu par le Conseil de l’Europe.


 Plus d’informations

 Programme de l’événement (en anglais)

conseil de l'europe 12 mars 2024
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