Le Président de l'APCE, Rik Daems, réagissant aux événements du 6 janvier au Capitole américain à Washington DC, a condamné ce qu'il a décrit comme « une attaque contre la démocratie par une foule extrémiste, incitée par de fausses revendications et des déclarations irresponsables au plus haut niveau politique».
« Cela n'est pas l'Amérique », a déclaré le Président, choqué et préoccupé face aux informations faisant état de quatre morts lors des événements d'hier.
Le Président a affirmé le 7 janvier sa ferme conviction que « la démocratie et l'État de droit prévaudraient aux États-Unis, seraient restaurés et respectés par des dirigeants responsables », mais il a fait remarquer que le monde politique américain ne pouvait pas simplement revenir au statu quo, puisque cela signifierait qu'il tolère implicitement le comportement criminel des puissants.
Le Président a souligné que « les discours de haine, les appels à la violence et l'incitation à l'insurrection pour renverser la démocratie étaient par nature criminels et devaient être combattus par une action ferme et déterminée ».
Le Conseil de l'Europe et son Assemblée parlementaire sont les observateurs et les défenseurs de la démocratie, des droits de l'homme, des libertés fondamentales et de l'État de droit tels qu'ils sont consacrés par la Convention européenne des droits de l'homme. Les États-Unis ont le statut d'observateur auprès du Conseil de l'Europe depuis 1995 et doivent défendre nos valeurs communes en prenant des mesures appropriées.
La démocratie dans cette grande nation ne sera pas balayée, et je ne doute pas que les États-Unis continueront d'être un phare pour le respect des normes démocratiques », a déclaré le Président, mais il a conclu par un message clair : « Qui ne dit mot, consent ».