« La santé et les droits sexuels et reproductifs des femmes sont des droits humains. Malheureusement toutefois, les femmes en Europe continuent de voir ces droits bafoués ou restreints en raison de lois, politiques et pratiques qui reflètent en définitive la persistance de stéréotypes et d’inégalités de genre. Les États doivent prendre conscience de ces violations, y remédier, et s'engager résolument à faire progresser l'égalité de genre dans ce domaine crucial de la vie », a déclaré aujourd’hui Nils Muižnieks, Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, en rendant public un rapport consacré à ces questions.
Le document présente une vue d’ensemble des obligations qui incombent aux États en vertu des normes européennes et internationales des droits de l’homme qui s’appliquent à la santé et aux droits sexuels et reproductifs des femmes. Il fournit des exemples de lacunes que les États européens doivent combler, notamment pour ce qui concerne les droits à la vie, à la santé, au respect de la vie privée, à la non-discrimination ainsi que le droit de ne pas être soumis à la torture et à des mauvais traitements, l’accent étant plus particulièrement mis sur la nécessité d’assurer une éducation sexuelle complète, une contraception moderne, l’accès à un avortement légal et sûr et à des soins de santé maternelle de qualité.