La démocratie représentative est le système de gouvernance le plus apte à la protection des droits de l’homme, a déclaré Prokopios Pavlopoulos, Président de la République hellénique, dans une allocution devant l’Assemblée parlementaire. L’organisation de la démocratie représentative est liée aux contrepoids institutionnels, ces ‘checks and balances’, qui garantissent l’Etat de droit, a-t-il ajouté.
Parmi les dangers qui minent les fondements de la démocratie représentative, M. Pavlopoulos a évoqué le ‘despotisme gouvernemental’, menaçant l’équilibre des pouvoirs, ou encore l’inefficacité de la justice. Il a ajouté que, l’État social, devait permettre aux plus vulnérables d’exercer leurs droits de manière efficace.
Il estime également que le rôle de l’Europe va au-delà de la protection de ses citoyens. Je ne veux pas sous-estimer le pouvoir d’autres pays ou continents, mais l’Europe est la mieux placée pour défendre les principes fondamentaux sur lesquels se fondent notre culture et notre civilisation : l’humanisme, la paix, la démocratie, et la justice, a-t-il déclaré. Si l’Europe s’effondre, qui défendra mieux qu’elle ces principes ? Notre rôle est historique, nous ne pouvons pas l’oublier, ni rester inactif. Nous ne devons pas céder au populisme, ce qui conduit, et a conduit, à l'aliénation et à l'isolement, a conclu le Président Pavlopoulos.
- Vidéo du discours de Prokopios Pavlopoulos en français et en grec