Un cadre juridique et politique solide protège les droits des minorités nationales en Roumanie, où les 20 qui y sont reconnues bénéficient d’un généreux soutien financier pour la promotion et la protection de leur culture et participent aux organes de décision politique.
Un certain nombre de questions doivent toutefois être résolues, telles que l’insécurité quant à la mise en œuvre future du droit d’utiliser les langues minoritaires, la discrimination à l’égard des Roms dans l’éducation ainsi que la nécessité d’enquêter sur les comportements répréhensibles de la part de la police à l’encontre des minorités nationales, et de les sanctionner.
Ces éléments figurent parmi les principales conclusions d’un avis sur la Roumanie rendu public aujourd’hui par le Comité consultatif de la Convention-cadre pour la protection des minorités nationales du Conseil de l’Europe.