S'adressant à MONEYVAL à l'occasion de sa 60e réunion plénière, la Secrétaire Générale du Conseil de l'Europe, Marija Pejčinović Burić, a souligné la nécessité de ne pas relâcher les contrôles anti-blanchiment, comme c’est le cas dans certains pays, et de renforcer le respect effectif des normes internationales.
Dans le contexte actuel de la COVID-19, la Secrétaire Générale appelle à veiller à ce que les criminels ne puissent tirer profit de la crise actuelle. Pour faire face à ce risque, elle invite les membres de MONEYVAL à suivre de près les nouvelles tendances en matière de pratiques de blanchiment d'argent, notamment l'utilisation des innovations technologiques à mauvais escient par les criminels.
En ce qui concerne le mandat de MONEYVAL, la Secrétaire Générale a souligné son double rôle d'organe de suivi spécialisé du Conseil de l'Europe et de contributeur au système mondial de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme dirigé par le Groupe d'action financière (GAFI).
La Secrétaire Générale a rappelé à MONEYVAL qu’en cas de besoin d'action spécifique, il est de son mandat de faire des propositions au Comité des Ministres sous forme de recommandations. Si les autorités nationales doivent s'efforcer de respecter leurs obligations en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux, a-t-elle déclaré, le Conseil de l'Europe est prêt à faciliter les réformes nécessaires dans les Etats membres par le biais de programmes d'assistance technique et de coopération.
Au cours de sa réunion plénière (16- 18 septembre 2020), MONEVYAL discutera des rapports d'évaluation mutuelle de la Géorgie et de la République slovaque, en vue de leur adoption, ainsi que des rapports de suivi de la Bosnie-Herzégovine et l'île de Man.
Discours de la Secrétaire Générale du Conseil de l'Europe, Marija Pejčinović Burić
