« Nous devons nous unir pour combler les lacunes des législations nationales et des systèmes internationaux et empêcher ce commerce criminel de vies humaines. Le Conseil de l'Europe travaille déjà dans ce sens depuis plusieurs années », a souligné la Secrétaire Générale Marija Pejčinović Burić en s'adressant à la Conférence internationale sur une alliance mondiale pour lutter contre le trafic de migrants organisée par la Commission européenne à Bruxelles.
« Parmi les actions essentielles figure notre Plan d’action sur le renforcement de la coopération internationale et des stratégies d’enquête dans la lutte contre le trafic de migrants. Ce plan guide les États membres dans l'adoption de mesures spécifiques, telles que l'élimination des obstacles aux enquêtes et aux poursuites contre les passeurs de migrants, tout en améliorant l’échange d'informations et la coopération aux niveaux national et international », a poursuivi la Secrétaire Générale lors de l'événement organisé par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et la commissaire chargée des affaires intérieures, Ylva Johansson.
« Lors de notre Sommet des chefs d'État et de gouvernement en mai dernier, les dirigeants européens ont adopté la Déclaration de Reykjavík. Ce texte est clair sur la « ...nécessité de lutter contre la traite et le trafic de migrants... pour favoriser et améliorer la coopération internationale à cet égard » et de protéger ceux qui risquent d'être victimes de ce trafic en respectant pleinement leurs droits fondamentaux.
« Dans cette optique, j'ai proposé, et nos États membres l’ont accepté la semaine dernière, d'aller de l'avant en évaluant, dans le courant de l'année prochaine, la faisabilité d'un nouvel instrument juridique dans ce domaine », a souligné Marija Pejčinović Burić.
La Secrétaire Générale a rencontré Dubravka Šuica, vice-présidente de la Commission européenne chargée de la démocratie et de la démographie. La réunion a porté sur la pertinence des Principes de Reykjavik pour la démocratie et sur le Registre des dommages causés par l'agression de la Fédération de Russie contre l'Ukraine, qui constitue la première étape vers un mécanisme international d’indemnisation. Le partenariat et la coopération entre le Conseil de l'Europe et l'Union européenne dans des domaines d'intérêt commun ont également été discutés.