« L’expulsion de la Fédération de Russie du Conseil de l’Europe était inévitable en raison de l’atrocité des crimes commis en Ukraine. Non seulement la Russie a envahi un autre État membre en toute illégalité et de manière injustifiable, mais elle persiste dans son agression en violation flagrante des droits de l’homme et des règles du droit international humanitaire », a déclaré Luigi Di Maio, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de l’Italie, lors de son intervention devant l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE).
Le Président du Comité des Ministres a attiré l’attention sur les différentes mesures prises à la suite de l’agression de la Fédération de Russie contre l’Ukraine, avant de présenter sommairement les actions prioritaires organisées sous la présidence italienne du Comité des Ministres.
Pour conclure son allocution, il a souligné l’importance de la Conférence ministérielle qui se tiendra à Turin le 20 mai et marquera la fin de la présidence italienne : « À Turin, nous serons appelés, avant toute chose, à réaffirmer notre attachement au rôle central que joue le Conseil de l’Europe – fort de ses principes, de ses valeurs et de ses outils –pour la promotion des droits de l’homme, de la démocratie et de l’Etat de droit dans le cadre de l’architecture institutionnelle européenne ». L’allocution du Ministre a été suivie d’une séance animée de questions-réponses.
Lors de sa visite à Strasbourg, le Ministre Di Maio a échangé des vues avec Marija Pejčinović Burić, Secrétaire Générale, et Tiny Kox, Président de l’Assemblée parlementaire. Il a également participé à une cérémonie de remise d’un don de l’Italie au Conseil de l’Europe : un buste en marbre représentant le juriste Cesare Beccaria.