Pour la Commissaire aux droits de l'homme, Dunja Mijatović, les États membres devraient profiter du Sommet pour réaffirmer leur attachement aux valeurs et aux normes du Conseil de l'Europe et pour inverser la tendance actuelle au recul des droits humains

Face aux terribles souffrances et aux violations massives des droits humains causées par la guerre de la Russie contre l’Ukraine, la Commissaire souligne qu’il importe que le Sommet mette l’accent sur la question de la responsabilité et sur la nécessité de mener des enquêtes et de poursuivre les auteurs de violations graves du droit international humanitaire et de violations flagrantes des droits humains. Elle encourage aussi les États membres à manifester leur volonté de traiter d’autres questions urgentes relatives aux droits humains, en améliorant la mise en œuvre des arrêts de la Cour européenne des droits de l'homme – ce qui suppose notamment de mettre fin au non-respect systémique – et en protégeant l’indépendance et l’impartialité de la justice. En outre, la Commissaire espère que les effets de la dégradation de l’environnement sur les droits humains seront mieux pris en compte et que les États membres s’emploieront plus activement à combattre les mouvements « anti-genre » et à renforcer l’égalité et les droits économiques et sociaux. Enfin, la Commissaire voit dans le Sommet une occasion de définir des perspectives qui permettent de mieux inscrire dans la durée notre travail consacré aux droits humains. Il s’agit de pouvoir réagir rapidement aux changements, de créer un environnement favorable aux activités de la société civile, des structures nationales des droits humains et des défenseurs des droits humains, et de mobiliser la force de la jeunesse.