Les mutilations génitales féminine (MGF) sont un crime odieux et une grave violation des droits humains des femmes et des filles”, a déclaré le Secrétaire Général du Conseil de l’Europe Thorbjørn Jagland à la veille de la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines (du 6 février).
Selon les nouvelles statistiques publiées cette semaine, ces pratiques laissent au moins 200 millions de filles et femmes profondéement marquées et traumatisées. Les MGF n’ont pas de place ni dans l’Europe moderne ni où que ce soit dans le monde.
En ratifiant la Convention d’Istanbul du Conseil de l’Europe, les pays européens peuvent garantir une approche de tolérance zéro à l’égard des MGF.
Je salue les vingt pays qui ont ratifié la Convention et j’invite les 27 Etats membres du Conseil de l’Europe restants à faire de même.
Le Conseil de l’Europe et Amnesty International ont publié un guide intitulé La Convention d’Istanbul, un outil pour mettre fin aux mutilations génitales féminines, qui présente des bonnes pratiques permettant de faire cesser les MGF.
Nous disposons de normes, d’outils et de bonnes pratiques. Il faut maintenant agir et donner le ton sur le plan politique pour faire de l’Europe une zone exempte de MGF”.
