Le Secrétaire Général a annoncé son soutien à la campagne mondiale HeforShe, qui appelle le plus grand nombre possible d’hommes à se joindre au combat pour l’émancipation des femmes.
Ce mouvement, partant du principe que l’égalité entre les sexes n’est pas seulement l’affaire des femmes, mais une question de droits humains, s’est fixé pour objectif d’amener un milliard d’hommes et de garçons dans le monde entier à se mobiliser pour mettre fin aux violences et à la discrimination à l’égard des femmes.
En apportant son soutien, le Secrétaire Général a expliqué :
« Lorsque vous travaillez dans le domaine des droits de l’homme, vous constatez que les sociétés les plus fortes, les plus sûres et les plus prospères sont celles dans lesquelles les femmes ont leur mot à dire et où le degré d’égalité entre les hommes et les femmes est le plus important.
Je suis fier de me joindre aux hommes qui soutiennent le mouvement HeforShe et j’invite tous les autres à faire de même. Je tiens aussi à saluer cette campagne car elle met en évidence tous les jeux de pouvoir qui se combinent aux quotidiens pour exclure et opprimer les femmes.
L’un des plus gros défis que nous ayons à relever est de revoir toutes nos lois pour en éliminer toute trace d’oppression et d’abus. C’est pourquoi la Convention d’Istanbul du Conseil de l’Europe, qui est le traité international le plus complet visant à prévenir les violences faites aux femmes, érige en infractions pénales toute une série d’actes qui ne l’étaient pas auparavant, comme la maltraitance psychologique, le harcèlement, les mutilations génitales, le mariage forcé et autres crimes dits « d’honneur », de même que la violence domestique et le viol. Ce traité marque une étape importante, mais il est urgent qu’un plus grand nombre d’Etats le ratifient. C’est une priorité pour nous et je me réjouis de joindre mes efforts à ceux du mouvement HeforShe car c’est une cause absolument vitale. »