Avec la multiplication des outils permettant d’accéder à Internet, nous sommes exposés très tôt à l'information. En cette ère numérique où les flux d'information sont rapides et souvent biaisés, comment pouvons-nous autonomiser les jeunes ? Ce sont eux qui partagent des stories, publient et créent les "bulles d'information" de demain. Comment leur apprendre à repérer les fake news ? Quels outils peut-on leur donner pour développer leurs compétences numériques et leur pensée critique ?

La transparence est l'un des principes fondamentaux de la bonne gouvernance, et en période de déconnexion et de méfiance des citoyens envers leurs gouvernements, son importance ne fait que croître. Mais pouvons-nous vraiment y arriver ? Comment pouvons-nous nous assurer que les gouvernements sont tenus de respecter les normes de transparence ? Comment peuvent-ils interagir avec leurs électeurs ?  Dans quelle mesure pouvons-nous faire participer la société civile pour contribuer à la transparence et à la reddition des comptes du gouvernement ? Comment pouvons-nous rétablir la confiance des citoyens dans les gouvernements ?

L'information est polymorphe : des algorithmes aux données en passant par les "infos" simples, il est de plus en plus difficile de comprendre tout ce qui nous est envoyé. Ce laboratoire examinera les initiatives qui expliquent, analysent et nous aident à traiter différents types d'information. Comment fonctionnent les algorithmes ? Que signifient réellement les statistiques et les études ? Comment pouvons-nous être mieux informés ?

Dans un monde où les « bulles de filtres » et les fake news envahissent le monde digital, l'intelligence artificielle s’illustre à la fois comme le problème et la solution. Elle se développe rapidement et gagne une influence croissante dans notre vie quotidienne. Comment l'intelligence artificielle parviendra-t-elle à dominer le paysage médiatique ? Les données recueillies par l'IA nous permettront-elles de déceler les inégalités dans notre société ou au contraire, de les répliquer ?

La désinformation et les "fake news" saturent notre paysage médiatique, souvent parce que la spéculation est plus excitante que la réalité. Les années 2000 ont été marquées par une capacité accrue des médias et des citoyens à produire, partager et accéder à d’avantage de contenus, d’information mais aussi de plus en plus désinformation...

Alors que de plus en plus de journalistes enquêtent sur les répercussions environnementales de certaines pratiques douteuses, ils deviennent la cible de menaces et de harcèlements. Cette session explore les dangers auxquels sont confrontés les journalistes qui enquêtent sur l'environnement et les moyens à déployer pour tenter de les surmonter.

Nos sociétés sont de plus en plus conscientes d'être exposées à la désinformation, aux fake news ou à la propagande. Nous sommes de plus en plus préoccupés par l'authenticité de l'information à l'ère du numérique. Un internaute sur deux déclare être victime de désinformation. Certains individus et groupes semblent mieux équipés pour faire face à ce phénomène, en raison de leur formation, de leur éducation aux médias ou de leur exposition à des sources médiatiques alternatives. Comment pouvons-nous renforcer la résilience des sociétés pour lutter contre la désinformation ? De l'adolescence à l'âge adulte : comment les sensibiliser aux médias, aux réseaux sociaux, aux sources d'information et à leurs pièges ? De quels outils disposons-nous pour aider à vérifier les faits ?

Pour pouvoir voter, les citoyens doivent être informés. Il est essentiel d'examiner comment certaines initiatives permettent de fournir des informations impartiales aux électeurs sur des sujets "d'actualité" pendant les élections. Avons-nous besoin d'outils supplémentaires pour lutter contre la désinformation et la mésinformation dans le processus électoral ? Existe-t-il une information impartiale ? Si nous étions mieux informés, cela changerait-il le résultat du vote ?

Il est essentiel, post--MeToo, d'examiner les moyens non seulement de faire progresser l'égalité des sexes dans les médias, mais aussi de lutter contre les préjugés sexistes et de protéger les femmes journalistes, en ligne et hors ligne. Comment pouvons-nous offrir aux professionnels des médias une éducation qui tienne compte de la spécificité des sexes ? Dans quelle mesure les stéréotypes sexistes subsistent-ils dans les sphères privée et publique ? Faut-il des femmes pour fournir un journalisme impartial ? Comment assurer la protection des femmes journalistes à l'ère du discours de haine ?

Les réseaux sociaux sont parvenus à influencer considérablement la façon dont nous interagissons avec le monde extérieur. A mesure que nous découvrons comment ces réseaux forgent l’opinion, il est important de réfléchir à la manière dont nous pouvons assurer l'intégrité de l'information dans nos démocraties. Dans cette session, nous examinerons comment gérer l'impact des réseaux sociaux sur le processus démocratique.

Dans de nombreux pays, les journalistes et autres acteurs médiatiques subissent censures, pressions politiques et économiques, intimidations, insécurité de l’emploi, utilisations abusives des lois sur la diffamation et agressions physiques. Pendant cette session, des journalistes témoignent de leur vécu et s'interrogent sur ce qui peut être fait pour les protéger plus efficacement.

Ce laboratoire cherchera des moyens de déconstruire les fake news et d'offrir une analyse appropriée des situations qu'elles dépeignent (par le biais de la surveillance des médias sociaux, des sites Web, des points d'information...). Comment sensibiliser les individus à la désinformation ? Que sont les fake news et comment les repérer ? Comment identifier et contrer la désinformation sur des plateformes différentes?

Les réseaux sociaux sont aujourd'hui au cœur de l'information. Ce laboratoire s'attaquera à la question pressante du contrôle de la qualité de l'information partagée dans les réseaux sociaux, principalement par le biais de mécanismes de surveillance et de responsabilisation. Comment pouvons-nous utiliser les réseaux sociaux comme alliés pour évaluer de façon critique des sujets d'actualité ? Comment pouvons-nous les tenir responsables de l'information qui passe par eux ? La modération dans les réseaux sociaux et la liberté d'expression sont-elles compatibles ?

Les médias locaux sont un facteur vital dans la construction des communautés, la sensibilisation, l'information et l'engagement des individus. Ils sont un levier crucial pour le changement social dans les actions et la vie quotidienne de la ville. Cependant, à mesure que le rôle des médias locaux s’amplifie, les problèmes auxquels ils sont confrontés augmentent, et leur identité et leur rôle commencent à s'effriter. Quel est leur rôle à l'ère du numérique ? Comment les soutenir et les promouvoir ?

Face à la surabondance d'informations, les citoyens ont commencé à recueillir et à utiliser davantage d'interactions hors ligne, réelles et en face à face. L'objectif est d'être informé et de se forger une opinion en participant directement à l'échange d'informations. Il y a une toute nouvelle ère de connaissances partagées qui existe en dehors des spectres traditionnels et numériques. Comment pouvons-nous favoriser et améliorer l'échange entre les citoyens sur leurs opinions ? Comment concilier médias traditionnels et médias numériques ?

À l'ère du numérique, le taux d’exposition des individus aux fake news et à la désinformation est sans précédent. La méfiance exprimée par de plus en plus de citoyens à l’égard de l’information reçue a pour effet de nuire au fonctionnement démocratique. Comment pouvons-nous être assurés de la fiabilité de l'information que nous recevons ? Comment transmettre de bonnes pratiques de vérification des faits tout en écartant la désinformation ?