Le Comité européen sur la démocratie et la gouvernance (CDDG) tient les 23 et 24 novembre sa 18e et dernière réunion depuis sa création il y a neuf ans.
L'Ambassadrice Svetlana Geleva, Présidente du Groupe de rapporteurs sur la démocratie du Comité des Ministres, Mathieu Mori, Secrétaire Général du Congrès et Claudia Luciani, Directrice de la Dignité humaine, de l’égalité et de la gouvernance ont informé les participants des changements liés aux suites du Quatrième Sommet du Conseil de l'Europe. Svetlana Geleva a commenté la création imminente du nouveau Comité directeur sur la démocratie, dont le mandat lui permettra de s'appuyer, si nécessaire, sur l'héritage du CDDG tout en s'attaquant à de nouvelles priorités liées au sommet.
La réunion a permis de faire le point sur le travail accompli au cours de ces années, qui incluait la préparation de six instruments juridiques et de huit autres documents d'orientation des politiques couvrant divers sujets tels que les principes de bonne gouvernance démocratique, la participation civile à la prise de décision politique, l'éthique publique, l'utilisation des technologies de l'information et de la communication dans les élections, ou encore la responsabilité démocratique des représentants et des organes élus.
Ce bilan comprenait aussi des activités plutôt uniques, telles que des échanges directs réguliers à haut niveau (avec plus de 30 membres de gouvernement), le Label Européen d'Excellence en matière de Gouvernance (ELoGE), actuellement utilisé dans 20 pays, des mécanismes d'évaluation par les pairs et le Service de Réponse Rapide, destinés à aider les États membres dans leurs réformes administratives et territoriales, en étroite coordination avec le Centre d'expertise pour la bonne gouvernance.
Comme la plupart de ces mécanismes seront transférés au Congrès, Mathieu Mori a déclaré lors de la réunion que "rien ne changera" et qu'ils seront poursuivis.
Le CDDG a également discuté et adopté deux nouveaux rapports particulièrement importants dans le contexte actuel : l'un sur l'administration publique verte et les moyens de concevoir des politiques respectueuses du climat et du développement durable, et l'autre sur la gouvernance multiniveaux traitant des moyens d'utiliser au mieux les modèles de co-gouvernance multi-acteurs.